dimanche 28 novembre 2010

« Ressources et dispositifs technologiques au service d’une éducation tout au long de vie ou Bien sûr que tu télécommuniqueras »

« Ressources et dispositifs technologiques au service d’une éducation tout au long de vie ou Bien sûr que tu télécommuniqueras »[1]

Dans un premier temps je suis frappé par la lucidité du texte sur les Trois premières pages. Je puis constater la dépendance ou l’interdépendance de l’individu aux nouveaux moyens de communications. Comme un certain nombre d’entre nous je possède un téléphone portable, ce qui effectivement m’évite d’aller voir « mémé » dans mon cas c’est plutôt papa. Je communique avec lui quotidiennement via le téléphone, et j’avoue que depuis plus de dix ans dans l’Est de France je ne suis allé le voir que deux fois (il est à Bordeaux). Je dois avoir un « portable » depuis plus 15 ans. Au début le prétexte était d’être joint par la famille car je travaillais (et travaille toujours) de nuit. Ma temporalité n’est celle imposée par un schéma social conventionnel. Ma sociabilité est réduite à son strict minimum, je parle là de rencontre physique avec l’autre, hors contexte de mon travail.

C’est un point que travaille en supervision non institutionnelle (psychanalyse). Pourquoi être relié à l’autre via les nouvelles technologies : téléphone, réseau social ? Mode de protection ? Fuite de la réalité ?

« Ressources et dispositifs technologiques au service d’une éducation tout au long de vie ou Bien sûr que tu télécommuniqueras »[1]suite.

Certains points retiennent mon attention :

  • · De mémoire, il a mis en place dans les lycées agricole, dans les années 80 une étude afin de mettre en ligne, ou plus exactement Visio conférence les cours de langues. L1 et L2 en Anglais Allemand. La raison en était simple : Mutualiser les savoirs. Peu d’étudiants par exemple étaient inscrit en cours d’Allemand. Il fallait donc permettre un apprentissage en proposant un dispositif pédagogique pour que les étudiants puissent apprendre. Le pragmatisme aussi : La rémunération d’un enseignant pour trois ou quatre étudiants était inenvisageable en terme économique. Donc durant trois ans un dispositif a été mis en place, évalué par un audit. Malheureusement l’expérience n’a pas été validée. Cela se passait dans la région du grand sud ouest de la France.
  • · Dans mon domaine professionnel (paramédical) nous avons accès à intranet : ressource interne à l’institution. Sont mis en ligne des outils de travail tels que Le Vidal[2] (dictionnaire de référence des médicaments, nom des molécules, médicaments génériques…). Labo net : résultats des analyses biologiques d’un patient. Tout cela se joue en terme d’économies, il est plus facile d’avoir accès aux résultats d’un patient d’un service à l’autre. Si Mme X a un prélèvement sanguin dans mon service à 6h du matin, en vue d’un acte chirurgical, le bloc opératoire va sur le serveur (labo net) pour avoir les résultats.
  • · En terme de formations pures nous n’avons rien de disponible via intranet. Il nous faut encore nous inscrire (institutionnellement) pour y avoir accès. Je trouve regrettable qu’il ne nous soi donné la possibilité de mettre en ligne des compte rendu de formations afin de partager nos savoirs.

La place de l’enseignant dans un dispositif d’apprentissage me semble indispensable. Il permet une guidance particulaire selon son domaine de compétences et de recherches. L’autogestion à ses limites, que nous pouvons vivre à l’IED. Je dirais pour conclure que mes pairs sont (à mon avis) les autres étudiants avec qui je suis en lien (virtuel : courriels, téléphone) mais l’enseignant (sans parler en terme de mandarin) a une place prépondérante pour nous transmettre son savoir, son expérience. Nous échangeons, mutualisons nos pratiques nos savoirs (certes différentes, puisque nous ne sommes pas tous dans les mêmes domaines professionnel). C’est pour moi une forme d’éducation tout long de vie, avec des axes transversaux.

Pour ma part je tente de mettre en lien les cours entre eux, il n’y a pas dichotomie entre écriture (le journal) et les Tic par exemple. L’un nourrit l’autre.



[1] Texte d’Anna Terzian in Education tout au long de la vie : approches critiques.

[2] http://www.vidal.fr/les-produits-professionnels/dictionnaire-vida


[1] Texte d’Anna Terzian in Education tout au long de la vie : approches critiques.

Aucun commentaire: