mercredi 17 novembre 2010

Sujet et objet malgré moi

Mercredi 17 novembre 2010
10h35 dans mon bureau

Sujet et objet malgré moi


Je me retrouve dans la posture du sujet et l’objet de mon étude malgré moi. Depuis quelques temps je suis façon récurrente obliger de consulter en urgence en urologie. Je deviens client de ma propre institution. Mais je suis aussi un professionnel de la santé. Quelle dichotomie. Comme tout usagé je vie le parcours du combattant, prise de rendez vous pour des échographie, tenter que l’on pose enfin le bon diagnostic sur ma pathologie. Bref la vie d’un patient (impatient) d’en finir avec la douleur physique.
Dans ce cadre je désire être acteur de ma propre prise en charge sans dépasser mon domaine de compétences, cela est assez difficile pour moi. Lors de ma dernière consultation je diagnostic tombe… Somatisation testiculaire… Diantre cela existe ? la réponse est non. Nous sommes un CHU ou il y a diverses recherches en cours. Je suis étonné du peu de cas fait le traitement de mon dossier. Je me suis donc retourner vers le secteur privé pour continuer à comprendre ce qui m’arrivais. Je suis allé chez un urologue de ville diagnostic posé en 5 minutes (prostatite aigue)… Bref cela a mis un tel temps à être détecté que je me retrouve dans le tourbillon de chronicisation de cette maladie.
Quatre semaine d’arrêt de travail, un rendez vous avec le conciliateur de la cellule qualité pour savoir ce qui c’est réellement passé… et hop une petite tape sur les doigts du service d’urologie et c’est tout.
Il est entendable de ma part qu’il faut apprendre son métier, mais à un moment il faut aussi être supervisé par un professionnel confirmé. Je pense que le manque criant de personnel, les coupes budgétaires font que notre système de santé est en déliquescence. Petit à petit la santé a un prix, celui que chacun peu y mettre…


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