8h15 dans mon bureau
Préambule au cours sur Technologie Educative et formation tout au long de la vie.
Cette année j’ai décidé de m’inscrire à ce cours. Je suis loin de la maitrise de l’outil informatique. Par exemple faire un Powerpoint est difficile pour moi, voir quasi impossible, mais il me faut en passer par là. Donc c’est avec une certaine angoisse (certes récurrente chez moi) que je vais appréhender cette première séquence.
En lisant les deux premières pages, je fais un lien avec un cours de L3 sur les grandes figures de la pédagogie. Il me semble que dans le domaine du savoir une grande partie des initiatives sont parties de monde ecclésiastique. A l’époque tout n’était pas accessible hors des murs de l’église. L’érudition était entre les mains de l’église et de certains humanistes (Montaigne, Rousseau…).
Second fait marquant pour moi, c’est que la première étape passe par l’oralité et la je fait un lien avec la psychanalyse entre autre Freud, car comment mieux se connaître qu’en travaillant sur soi ? Si je me connais je suis (peut être) en capacité de reconnaître l’autre et de pouvoir répondre à ses besoins en étant dans la réflexivité.
Je suis assez étonné par le fait que l’université populaire prend son ancrage au Danemark. Je suis dans l’Est de France (Strasbourg) où il y a une forte présence de ce concept. Certes rien d’étonnant puisque géographiquement je suis à proximité de l’Allemagne, mais j’ai toujours pensé que l’université populaire avait pris naissance en France (peut être par chauvinisme). Il est certain qu’actuellement l’offre de formation est vaste, est peu s’inscrire dans l’informel, car non sanctionné par un diplôme (mais le diplôme me semble typiquement Français). Par exemple dans le domaine professionnel l’expérience n’est que peu reconnue (du moins dans mon domaine le paramédical) et la transversalité interdisciplinaires n’a que peu d’intérêt aux yeux de mon institution. Pourtant la formation tout au long de vie est une réalité (au moins pour moi). Une formation diplômante peut tout à fait se compléter avec une formation informelle. Souvent l’université populaire répond à une demande que l’institution ne prend pas en compte. Je prendrais pour exemple les formations linguistiques : ici afin de pouvoir répondre au mieux à population qui est hospitalisée il faut avoir des bases en Alsacien et Allemand (ce n’est pas mon cas puisque natif de Bordeaux). Donc je me suis inscrit à l’université populaire de Strasbourg pour acquérir quelques bases linguistiques. Institutionnellement il n’y avait pas d’offre de formation dans ce domaine.
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