dimanche 17 octobre 2010

Concepts dont j’ai besoin pour mon mémoire

Lundi 18 octobre 2010
7h00 dans mon bureau toujours sans sommeil


" Contre-transfert : Ensemble des réactions inconscientes de l’analyse à la personne de l’analysé et plus particulièrement au transfert de celle ci. P 103 Laplanche et Pontalis.
Transfert : Désigne, en psychanalyse, le processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent sur certains objets dans le cadre d’un certain type de relation établi avec eux et éminemment dans le cadre de la relation analytique.
Il s’agit là d’une répétition de prototypes infantiles vécu avec un sentiment d’actualité marqué.
C’est le plus souvent le transfert dans la cure que les psychanalystes nomment transfert, sans autre qualificatif.
Le transfert est classiquement reconnu comme le terrain où se joue la problématique d’une cure psychanalytique, son installation, ses modalités, son interprétation et sa résolution caractérisant celle-ci. P 492 Laplanche et Pontalis."

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Ces trois concepts sont issu du cours de licence 3 sciences de l’éduction mis en ligne par l’IED.
(Cours sur analyse institutionnelle de Hess, Rémi/Weigand,Gaby (2008))
"Analyseur : Les analyseurs sont des évènements qui surgissent naturellement : révolutions, mouvements sociaux, petits incidents et qui obligent à comprendre comment fonctionne le système institutionnel. L'analyseur peut aussi être construit par l'intervenant sur le terrain de la socianalyse (AI en situation d'intervention). Le travail d'analyse consiste à expliciter ce qu'expriment les analyseurs. Il peut être naturel : une révolution fonctionne toujours comme 1 R. Hess, Centre et périphérie, 2° éd. Paris, Anthropos, 2001.
2analyseur sociétal : “ Certains événement historiques fonctionnant comme des analyseurs permettent de décrypter l’ensemble du système social et de l’analyser ” (cf. G. Lapassade,“ un analyseur historique ”, La commune de Paris in Autogestion et socialisme n°15, Paris,Anthropos, 1971, pp. 27-30) ; dans ce même numéro : R. Lourau “ La Commune : un laboratoire historique ” (5-18).
L’institué : Dans L'analyse institutionnelle, René Lourau, reprend cette dialectique du concept d'institution pour élaborer la théorie de l'analyse institutionnelle, à la fois théorie des groupes, des organisations et des institutions, qui, à la fin des années 1960, définit l'institution comme le produit d'une confrontation permanente entre l'institué (ce qui est déjà là, ce qui cherche à se maintenir) et l'instituant (forces de subversion, de changement).
Instituant : À la suite de Rousseau, tout un courant s'intéresse à l'institution comme processus : comment naissent, comment évoluent les institutions ? Ce courant voit l'institution comme une force, une énergie sociale, un produit d'un contrat social. C'est la tradition de l'instituant. C'est à Sartre, puis à Cornélius Castoriadis que l'on doit d'avoir formulé une définition de l'institution qui intègre la critique en actes des institutions. Ce dernier explique : "L'institution de la société par la société instituante s'étaye sur la première strate naturelle du donné – et se trouve toujours (jusqu'à un point d'origine insondable) dans une relation de réception/altération avec ce qui avait été institué... En tant qu'instituante comme en tant qu'instituée, la société est intrinséquement histoire - à savoir auto-altération... L'autoaltération perpétuelle de la société est son être même, qui se manifeste par la position de formes-figures relativement fixes et stables et par l'éclatement de ces formes-figures qui ne peut jamais être que position-création d'autres formes-figures" (Castoriadis, L'institution imaginaire de la société, Seuil, p. 496)."

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