Vendredi 15 octobre 2010 Dans mon bureau Week-end du 8 au 10 octobre 2010 Il arrive que pour des raisons particuliaires le personnel de nuit échange des nuits entre eux. Cela a été cas ce Week-end. J’ai donc travailler avec l’infirmimière du contre roulement (par définition nous ne nous croisons jamais et ne nous connaissons pas) Il a donc fallu que je m’adapte à ses pratiques de travail que je trouve particulières. Evec elle il y a dichotomie entre aide soignant et infirmiére au niveau de taches à éffectuées. Et la dichotomie ne va pas de pair avec la législation dans son cas. Au départ elle a une formation de mèdecin urologue dans un pays de l’Est, parlant mal le français elle n’a pas pu passer les équivalances lui permétant de travailler comme mèdecin. Dans un premier temps elle a occupée un poste d’aide soignante de jour, jusqu'à que’elle parle et écrive le Français un peu mieux afin de passer un équivalance comme infirmière. Aujourd’hui elle travaille de nuit. Notre premier contact a été un peu rude, elle ne comprenait pas la façon que j’ai de fonctionner avec mon binome habituel. Donc elle m’a demandé de préparer et distribuer les médicaments de nuit au patients sans vérifier si je ne m’étais pas trompé. Dans le cadre de mon travail les textes sont clair : « Pour quelles raisons la distribution des médicaments par les As est possible alors même qu'il ne s'agit pas réellement du rôle propre de l'infirmier et ne fait pas partie de la formation des As ? Pour commencer, il convient de reprendre les textes puis d'analyser les textes relatifs à ce glissement de tâches de la distribution des médicaments par les As sans oublier de rappeler les limites et les précautions à prendre. » Textes de référence
« Le corps des aides-soignants comprend les aides-soignants, les auxiliaires de puériculture et les aides médico-psychologiques. Les aides-soignants […] collaborent à la distribution des soins dans les conditions définies […] » à l'article 4 du décret du 11février 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession.En principe, à la lecture des textes : la circulaire du 19 janvier 1996 et de l'arrêté 94-626 du 22 juillet 1994 relatif à la formation des aides-soignants, la sollicitation des aides-soignants est limitée aux soins de confort, de surveillance et d'hygiène des patients .Cependant, deux textes, entre autre, sont venus s'ajouter et rendre « légale la distribution des médicaments par les AS » dans les établissements ou un service à domicile à caractère sanitaire, social ou médico-social. ». Source :http://www.infirmiers.com/profession-infirmiere/legislation/la-collaboration-aides-soignants-infirmiers-quiz-sur-la-distribution-des-medicaments.html Donc selon ce texte j’étais en infraction avec la loi et c’était ma responsabilité qui était en jeu et non celle de l’infirmière. Dimanche soir à 20h30 je lui fais part de mes doutes, elle me répond qu’elle connaît son travail et que c’était à moi de venir la voir pour vérifier les médicaments que j’avais préparé. Il me semble que les rôles ont été inversé, si elle désirait que je prépare les somnifères elle aurait du de son propre chef les vérifier. Notre communication verbale à été réduite à son stict minimum à cause de la barrière de la langue. Parfois elle ne comprenait pas ce que je demandais ou disais, j’ai « donc baissé bras » et laissé passé le week end comme il avait commencé. Suite à mon week end de travail j’ai essayé de travailler sur le sujet en séance de psychanalyse pour savoir où j’en suis de mon travail, dans mon travail et ma posture d’aide soignant. Lors de la séance c’est fait jour une fois de plus que l’institution est lourde porter pour moi. Il y a un cadre légal qui est mis en avant par l’encadrement mais quand cela l’arrange, comme cela a été le cas sur soi disant mes écarts de langages envers les usagers. Rien ne se dit sur le glissement de taches la nuit, et cela porte à confusion quant à la fonction de chacun face aux patients. Souvant on prend pour un médecin ou un infirmier, il n’est pas envisageable qu’un homme puisse être aide soignant. J’analyse cela par le fait que les soins ont été dispensés durant des années par des religieuses, puis les école d’infirmières ont été ouverte, seule des femmes y allaient se former. En outre cette profession est toujours hautement féminisée, dans l'inconscient populaire ne parle t-on pas d’infirmière, d’aide soignante. Cela renforce mon mal être au travail, il arrive que la nuit des patients m’appelle madame, car ils n’imaginent qu’un homme travaille de nuit. |
Je mets en ligne mon journal d'investigation de Master 2 Mention (EFIS) Sciences de l'Éducation, mention Éducation, formation et intervention sociale. Formation suivie à Paris 8.
jeudi 14 octobre 2010
Week-end particulier
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