mardi 26 octobre 2010

De retour d’urologie

Lundi 25 octobre 2010

Extrait de mon journal de bord

12h dans mon bureau


Je me suis levé de bonne heure car la douleur m’a réveillée. J’arrive au Nouvel Hopital Civil (NHC) tôt afin de pas trop attendre pour la consultation. Mon premier problème a été de trouver une place pour me garer, rein. Je refais le tour sur les divers parkings et enfin je trouve une place.

Le NHC est un grand hôpital (plus de 1000 lits). Un hall d’entrée imance et là je suis perdu, ou est la consultation d’urologie ? A l’accueil un agent me dit tourné à droite couloir bleu au fond. Je suis perdu, je trouve cet hôpital froid, non accueillant de part le choix de couleurs des zones…Je suis soignant donc cela ne m’étonne pas. Mais qu’en est-il de l’usagé ? C’est souvent sa première image de l’hopital.

J’arrive enfin à la consultation, l’interne me fait examen clinique et un début de diagnostic tombe :

· Cancer du testicule droit (mais elle désire l’éliminé, le tableau ne correspond pas tout à fait).

· Ou épididymite chronique :

L'épididymite (inflammation de l'épididyme) aiguë est une infection de l'épididyme, généralement causée par des bactéries. L'épididymite peut se propager aux testicules. On parle alors d'orchi-épididymite Cette maladie est très douloureuse, mais elle guérit rapidement si elle est traitée correctement par des antibiotiques et des décongestionnants. Non traitée, la maladie peut devenir chronique et entraîner la stérilité du patient.[1]

Pour en revenir à la relation patient/soignant, je peux dire que mon cas que le fait d’être du personnel à certainement facilité et accéléré les choses. Je ne pense pas être sur le même pied d’égalité qu’un patient X. Je dit cela parce que après ma consultation l’interne demande une échographie de contrôle pour jeudi matin à 8h15 avec le chef de service. Elle insiste lors de la prise de rendez-vous et elle demande que cela soit fait très rapidement.

Il est rare qu’un chef de service consulte aussi rapidement, il faut prendre son rendez-vous très en avance. Donc le fait d’être soignant a facilité ma prise en charge. Je serais hypocrite de ne pas dire que cet état de fait m’arrenge, mais en même temps il me choque. Le patient X doit passer par le parcours du combattant avant de voir un chef.

Rationnellement tout c’est bien passé, l’interne m’a tout expliqué, fait un schéma, elle a pris du temps pour moi, alors qu ‘elle sortait de garde et avait le staff du matin pour présenter les cas difficiles qu’elle a eu à prendre en charge durant la nuit.

Pour moi c’est aussi ça la médecine à deux vitesses, pourtant dés le début je n’ai pas dit ou je travaillais, qui j’étais afin de pas être privilégié par rapport aux autres consultants. Je m’interroge donc sur ma prise en charge (une fois de plus qui a été excellente).



[1] http://santeweb.ch/santeweb/Maladies/khb.php?Inflammation_de_l_epididyme_epididymite&khb_lng_id=2&khb_content_id=16547

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