dimanche 31 octobre 2010

Le semestre commence

Lundi 1er novembre 2010

6h22 dans mon bureau

Le semestre commence

Comme chaque année universitaire, j’ai un rituel : Me brancher sur la plate forme de l’IED et télécharger les cours afin de les mettre en mémoire sur mon ordinateur. Puis le passe à l’impression des cours, car il est plus simple pour moi de travailler sur un support papier que sur écran (mon ordinateur est un portable donc l’écran n’est pas grand). Surprise à 5h du matin ma cartouche d’ancre se meurt…tout est illisible. Pas de change.

Pour en revenir à mon journal, je tente toujours de faire un lien entre un cours et mon objet de recherche. Je n’y parviens pas constamment.

Ceci dit je m’attaque au cours

« Apprendre et s’éduquer en dehors et aux marges de l’école : Gladys Chicharro et Lucette Colin »

" Vingt mille lieues sous les mers » : les quatre défis de l’apprentissage informel "

Dans un premier temps il faut définir trois formes d’apprentissage :

  • Formel : donc institutionnel, pouvant déboucher sur une qualification. Cet enseignement et dispensé au sein de l’école, et sa reconnaissance passe par un diplôme (BEPC, BAC, CAP…). Il suit un programme établit par une institution (ministère de l’éducation nationale) et vise des compétences pour chaque niveau de classe)
  • Non formel : je pense pouvoir dire qu’il s’agit ici d’activités extra scolaire : sport, théâtre…peut être qu’ici les compétences visées sont de l’ordre de l’épanouissement de l’apprenant (hypothèse à vérifier durant le cours).
  • Informel: là c’est tout se qui n’entre pas dans les deux autre catégories. Je nommerais cela « apprendre sur le tas » expression commune mais peu élégante.

La graduation des apprentissages est donc visible dans cette nomenclature. Pourquoi penser que l’informel serait moins noble que le formel? A titre d’exemple je prendrais le cadre professionnel dans lequel j’évolue. A la base j’ai une formation formelle qui a débouchée sur un diplôme. Mais cette formation a été complétée par trente ans de pratique professionnelle durant lesquelles j’ai acquis des apprentissages non dispensés durant mon cursus. De petits gestes pouvant améliorer ma façon de travailler. Ces acquis viennent souvent de collègues plus âgés qui me font part de leurs propres expériences ; c’est une transmission de savoirs liées à des années de pratique. Je tente à mon tour de partager ce dont je suis porteur en terme de formation informelle. C’est un échange qui se fait autour d’une communauté de référence : le soin.

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